
L’association Démocratie archépontaine se prépare pour le lancement de la campagne dans six mois. ©La Dépêche de Louviers
Le voile est définitivement levé sur les intentions de Démocratie archépontaine.
Dans six mois, on lance la campagne des municipales », déclare Angélique Chassy.
Mais pour l’instant, pas de tête d’affiche ! « Ce sera une décision collégiale », précise la présidente de l’association.
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Consultation
La démarche se situe dans la lignée du groupe politique siégeant au conseil municipal.
Nous agissons comme des opposants, nous confrontons les projets. Le but de Démocratie archépontaine, ce n’est pas de s’opposer à Richard Jacquet [N.D.L.R.: maire PS de Pont-de-l’Arche] », souligne Christophe Otero, le trésorier.
Et Myriam Rasse d’abonder :
Notre optique est d’être force de proposition, pas de faire de la polémique systématique.
Angélique Chassy et son équipe se rencontrent régulièrement pour élaborer collectivement les propositions qui devront apparaître dans le programme électoral. « Nous voulons avoir de la matière à proposer aux Archépontains à six mois du scrutin. Nous donnerons notre priorité à des projets du quotidien, raisonnés et raisonnables. »
Pour entrer dans le vif du sujet, Démocratie archépontaine se focalise sur « l’information et la consultation. Plusieurs pistes sont à l’étude. On tend des perches aux habitants, on pose des questions sur les réseaux sociaux », explique Christophe Otero. Le but du jeu : recruter des candidats pour la liste.
« Pas là juste pour acquiescer »
Aujourd’hui, l’association compte une vingtaine de personnes.
Démocratie archépontaine est déjà composée moitié-moitié d’hommes et de femmes. Nous essayons un maximum d’être représentatifs de la commune », ajoute la présidente.
Sans surprise, les nouveaux adhérents ne se sentent pas en phase avec les projets municipaux. Karine Demarest était élue au premier mandat de Richard Jacquet :
Quand il m’a appelé pour le deuxième mandat, j’ai dit non merci. Je servais juste à lever la main. J’ai envie de m’investir pour ma commune, pas d’être là juste pour acquiescer.
Charlotte Ricouard, elle, désespère de voir « le centre-ville qui coule », « les magasins vides », « la crèche qui part »…
Une vision du territoire
Habitant la ville depuis six mois, Léon Taisne termine son mandat de maire sans étiquette dans une petite commune cauchoise. Tombé sous le charme du patrimoine archépontain, il souhaite s’investir pour Pont-de-l’Arche, mais « pas pour faire de la politique ». Cela ne l’empêche pas, déjà, d’affirmer sa vision du territoire :
La Ville fait une erreur en plaçant la crèche en périphérie. Ce serait mieux qu’elle soit en centre-bourg, pour que les parents puissent par exemple chercher le pain.
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