
1 Juliette Maniez et Pascal Grignoux deux citoyens engagés pour la planète
Chaque premier vendredi du mois depuis l’automne 2018, des habitants de Rouez (Sarthe) ont constitué un collectif local de « Nous voulons des coquelicots » dont l’objectif est de sensibiliser les élus afin qu’ils prennent position contre l’utilisation des pesticides de synthèse.
« Nous sommes 5 pour le moment, mais mobiliser des habitants en soirée c’est pas facile, surtout l’hiver », explique Juliette Maniez, une des organisatrices de ce mouvement unique pour le moment sur le canton. « Nous sommes adhérents du collectif national des Coquelicots. Pour faire réagir les élus, nous faisons signer une pétition. Sur Rouez et les environs, on arrive aujourd’hui à 300 signatures. Au niveau national, l’idée est d’atteindre 5 millions de signatures contre les pesticides d’ici deux ans ».
Installés sur le trottoir du café de la commune, ces citoyens engagés pour l’environnement comptent bien poursuivre leur action et l’amplifier au printemps.
« Si pour le moment c’est déjà nous faire connaître par notre logo, une fleur de coquelicot. Mais bientôt, nous irons sur les marchés et dans les commerces des environs pour déposer nos affiches et pétitions. Nous pensons aussi organiser prochainement des actions festives autour de cette idée », indique Pascal Grignoux, un autre membre du collectif de Rouez.
Un enjeu pour la santé
Quand on demande à Juliette et à Pascal pourquoi ils se sont engagés pour cette cause, leur réponse est simple.
« C’est d’abord une question de santé publique. Des analyses montrent clairement la présence de glyphosate et autres pesticides dans les urines. Quand on est parent ou futur parent, c’est très inquiétant ».
Alerter sur la dangerosité de l’utilisation de produits chimiques dans l’agriculture est la première étape pour in-fine arriver à leur interdiction. Le second volet du collectif national « Nous voulons des coquelicots » porte sur la présentation de solutions alternatives. « Il ne faut surtout pas rester dans l’opposition. Il y a aujourd’hui des alternatives et le collectif national nous met à disposition des infos sur ces idées à relayer au niveau local au plus près des producteurs, commerçants, élus et habitants », conclut Juliette Maniez.
Les membres du collectif seront présents à Rouez, le vendredi 5 avril, de 18h30 à 19h30 en face du café.
Pour découvrir cette action nationale. https ://nousvoulonsdescoquelicots.org/