Rendez-vous le 30 septembre à l’Orange bleue pour le démarrage, avec le dernier “Mission Impossible”. Les travaux ont été achevés cet été.
Le coût s’élève à 164 000 euros, moins la subvention du Conseil régional d’environ 19 000 euros et celle du Conseil départemental qui n’a pas encore été notifiée. La municipalité a souhaité pouvoir diffuser des films dans des conditions optimales dans sa salle de spectacle.
Son Hd
Un écran de huit mètres de large, un vidéoprojecteur 4k, du son haute définition diffusé sur sept points dans cette salle de 350 fauteuils en gradins : la ville avait la volonté de développer l’offre cinéma, limitée jusqu’à présent à six films par an.
«Au-delà, on avait des droits à payer au Cnc (Centre national du cinéma et de l’image animée), explique la première adjointe au maire, Maryse Meney, en charge de la culture, de la démocratie locale et de la politique événementielle. Jusque-là, on projetait des “Connaissance du Monde” en lien avec le Ccas ou les associations, des films pour la jeunesse. Désormais, on projettera un film par semaine, le mercredi, avec deux séances, à 18h en Vf et 20h30 en Vo si le film est étranger.» Eaubonne espère attirer un public local et celui des communes proches dénuées de salle, Margency, Montlignon, Saint-Prix.
«Comme nous avons les films grand public entre quatre et six semaines après leur sortie parisienne, on peut aussi attirer tous ceux qui n’ont pas eu le temps de les voir». Autre atout, le prix. Avec des séances à 6 euros (4 euros en tarif réduit), l’Orange bleue est plus attractif que les autres cinémas. «Nous voulons attirer tous les publics. On diffusera des films grand public, des films ciblés adolescents, notamment durant les vacances et aussi de l’art et essai», explique Maryse Meney, qui a l’ambition d’intégrer le programme “École et cinéma”, développé par l’association Écrans Val-d’Oise, un dispositif du Conseil départemental pour sensibiliser les jeunes à l’image. «Nous voulons que le cinéma ait ausi un rôle éducatif et pédagogique», dit l’élue.