Ils sont dix-neuf et démarrent leur travail de “voisin vigilant” à partir du 1er janvier. Mercredi 16 décembre était organisée une réunion avec la police nationale et la police municipale à ce sujet.
Voisins vigilants, parfois appelés aussi vigilance citoyenne ou voisins solidaires, le principe reste le même. Des habitants surveillent les allées et venues dans leur quartier, relèvent des faits inhabituels, vont chercher le courrier des voisins. Si quelque chose cloche, ils préviennent la police.
Une démarche née dans les pays anglo-saxons. Le principe est parfois controversé dans notre pays. Plusieurs communes l’ont adopté dans le Val-d’Oise, d’autres y ont renoncé face à la controverse.
Le maire de La Frette, Maurice Chevigny (Se, tendance Dvd) estime qu’il fait agir face à la hausse de cambriolges et au vandalisme. Voisins vigilants a ét adopté l’été dernier lors de la signature de convention police municipale-police nationale en mairie, avec le préfet et les représentants de la police nationale.
Pour le maire, il s’agit d’accomplir «des actes élémentaires de prévention, tels que la surveillance de logements temporairement inhabités, le ramassage de courriers de vacanciers, une posture de vigilance face aux comportements suspects». Mais il a prévenu qu’il ne s’agissait ni de «remplacer la police» ni de leur assigner un rôle de «justicier».
Pour le préfet, la lutte contre l’insécurité passe par une bonne circulation de l’information «car la police ne peut être partout». L’avenir dira si c’est efficace.