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Nessrine Menhaoura, adjointe PS, veut pousser la municipalité à créer une police municipale… armée !

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Nessrine Menhaouara, adjointe PS déléguée à la sécurité et à la tranquillité publique, est aussi conseillère départementale.
Nessrine Menhaouara, adjointe PS déléguée à la sécurité et à la tranquillité publique, est aussi conseillère départementale.

Une police municipale à Bezons. Et armée. C’est ce que souhaiterait, au lendemain des attentats, Nesserine Menhaouara (Ps), adjointe au maire en charge de la tranquillité publique et de la sécurité et conseillère départementale.

L’élue se défend de «faire de la démagogie. Personne ne prétend qu’il relève des missions d’une police municipale de s’attaquer directement au terrorisme». Mais elle estime qu’une police municipale «peut contribuer à faire remonter de nombreuses informations aux services de la police nationale et assurer une continuité de la dissuasion de la petite délinquance».

Le maire, Dominique Lesparre (Pcf), qui a appris cette sortie par voie de presse, réagit vivement, jugeant cette déclaration «électoraliste», juste avant les élections régionales, et «irresponsable.»

Ce qui surprend l’intéressée, qui rappelle que les socialistes sont des partenaires de la majorité. Une motion, qui concernait le commissariat de police (dont les effectifs sont passés de quarante à dix fonctionnaires), a été votée, à l’unanimité moins une voix, par le conseil municipal.

Elle est chargée «d’étudier la possible mise en œuvre de nouvelles mesures visant à améliorer la sécurité: politique de prévention, Asvp, police municipale, vidéoprotection».

Consultation ?

L’idée d’une police municipale est donc dans l’air, alors que les municipalités successives ont toujours refusé, estimant que la sécurité relève de l’État. Mais le maire, explique que sur cette question, il «entend travailler sereinement. L’heure du débat viendra, ne brûlons pas les étapes».

«Il y a dix ans, le commissariat avait quatre-vingts policiers, ils sont dix aujourd’hui. La situation n’est plus la même», se justifie-t-on au cabinet du maire. Aucun calendrier n’est fixé. «Il se peut que sur cette question, il y ait une consultation. Mais on donnera tous les éléments, notamment budgétaires. Une police municipale a un coût».

«Une police municipale armée? Certainement pas !»

En revanche, sur l’armement, pas de débat. «Une police municipale armée? Certainement pas !», tranche-t-on dans l’entourage du maire.


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