Que serait l’intime conviction de quelqu’un qui penserait faux ? Cela pourrait être le fil conducteur du deuxième ouvrage de Laurent Loison. Un récit qui comporte les mêmes personnages que le premier livre Charade. Mais cette fois, c’est une toute autre « affaire ». Au-delà du crime, c’est l’aspect judiciaire qui prend une place majeure dans l’histoire. « Avec Cyanure on passe d’un polar extrêmement sanglant à une enquête policière, plus poussée. C’est un thriller avec un fond philosophique », explique Laurent Loison. « Ce récit doit permettre au lecteur de porter une réflexion sur le jugement. Il faudra qu’il tranche sur le dénouement de l’histoire », révèle-t-il également. « Le jugement est évoqué dans chaque chapitre », explique l’auteur, qui aime se fixer des challenges à chaque écriture. « Quand on voit la quantité de polars qui sort, pour faire différent, il faut innover dans le style. Charade commençait par la fin. Cyanure, c’est le jugement qui est au cœur de l’énigme. »
Jeu avec le lecteur
Sans trop en dévoiler le fil, le polar promet une mise en scène où le lecteur tiendra un rôle. « Dans l’ouvrage, le lecteur trouvera un outil qui lui permettra de porter son propre jugement final », dévoile en partie l’écrivain. À l’issue de l’histoire, nombreux pourraient être ceux qui se diront : « Pourvu que je ne sois jamais juré d’assises ! » Un jeu interactif entre le lecteur et l’ouvrage, contribue, ainsi, à l’innovation du livre « qui ne se termine pas au mot fin », évoque Laurent Loison, qui a déjà engagé, aux trois-quarts, son troisième ouvrage. En attendant, celui qui sort ce jeudi 21 septembre, pourrait avoir autant de succès que Charade et ses quelque 30 000 exemplaires vendus. Laurent Loison présentera son ouvrage samedi 23 septembre à la bibliothèque Aimé-Césaire de Montmorency, de 17h30 à 19h.
Cyanure, Hugo-Roman édition, 19,95 euros. Format numérique pour 6,99 euros chez Amazon. En vente en Fnac et Gibert Jeune.