Quantcast
Channel: actu.fr - Toute l'information nationale, régionale et locale.
Viewing all articles
Browse latest Browse all 19744

Hôpital. Extension du service de dialyse

$
0
0
À gauche : Jean-Jacques Montseny, chef du service néphrologie-dialyse, programme chaque jour les machines de dialyse, qui permettent ainsi de nettoyer les reins des patients.<br />
À droite : C'est par ce tube que le sang des patients est traité. -
À gauche : Jean-Jacques Montseny, chef du service néphrologie-dialyse, programme chaque jour les machines de dialyse, qui permettent ainsi de nettoyer les reins des patients.
À droite : C’est par ce tube que le sang des patients est traité. –

C’est une maladie dite silencieuse. Et pourtant, pas moins de 150 patients sont soignés à l’année, dans le service neuphrologie-dialyse de l’hôpital René-Dubos de Pontoise, pour des problèmes d’insuffisances rénales. Un dysfonctionnement des reins qui ne peut se soigner que par une greffe. Potentiels greffés et ceux qui ne peuvent l’être pour cause de comorbidités (Ndlr : cumule de plusieurs maladies) se rendent tous les deux jours à l’hôpital pour une séance de dialyse de quatre heures.

Face au nombre de malades, le service a demandé une augmentation de ses capacités d’accueil. « Il était nécessaire d’avoir plus de lits dans notre service, explique le docteur Jean-Jacques Montseny, chef de service néphrologie-dialyse. Nous devons avoir assez de place pour soigner nos patients et ceux qui sont admis aux urgences puis hospitalisés et qui doivent être traités sous dialyse. »

De 18 à 24 places

Important groupe hospitalier du département, René-Dubos est un centre de repli. « Avec une demande en constante augmentation, nous étions parfois obligés de transférer nos patients vers d’autres hôpitaux faute de place », souligne le chef de service. Une situation qui ne pouvait plus durer. « Il est important pour nous, en tant que médecin, de pouvoir suivre nos patients. Avec l’ouverture de cette troisième aile, nous avons désormais 24 places contre 18, détaille Jean-Jacques Montseny. Nous en avons également profité pour rénover les deux autres ailes. »

Personnel hospitalier en conséquence

L’augmentation en capacité d’accueil a également entraîné une hausse du personnel hospitalier, qui compte désormais une vingtaine d’infirmier (ères) et cinq médecins. « Tous ont reçu une formation spécialisée pour traiter ce genre de pathologie. »

Différents traitements

Pour soigner les insuffisances rénales des patients, différentes techniques sont pratiquées : l’hémodialyse, à l’hôpital, ou la péritonéale, à domicile. « Les patients présentant une pathologie lourde, cumulant divers soucis de santé tels que du diabète, de la tension, des problèmes cardiaques ou autres, sont soignés par
hémodialyse. »
Concrètement, la personne est assise ou allongée et reliée à une machine durant quatre heures où son sang va être nettoyé. « N’ayant plus la capacité de leur rein, les malades sont obligés de venir tous les deux jours pour une épuration extrarénale, c’est-à-dire que le sang va être purifié de tous les déchets non évacués. Le but de ce traitement est aussi d’équilibrer les minéraux présents dans le sang (Ndlr : bicarbonate, calcium, phosphore…) et le niveau d’eau. »

Centre lourd, antenne, domicile

En fonction de l’état du patient, ce dernier est soit traité dans l’enceinte de l’hôpital « ce que l’on appelle le centre lourd, où il y a un médecin qui effectue des visites quotidiennes », ou dans les antennes (Ndlr : à Pontoise, face à l’Établissement français de sang) « le médecin passe une fois par semaine ». Pour les patients les plus autonomes et pour qui la maladie est moins développée « les soins peuvent être faits à domicile par la méthode péritonéale, c’est-à-dire que les personnes s’injectent elles-mêmes un liquide dans l’abdomen plusieurs fois par jour pour nettoyer les reins. »

Le centre de néphrologie-dialyse de l’hôpital de Pontoise accueille des patients du Val-d’Oise, de l’Oise, des Yvelines et de l’Eure.

C’est via ces machines que les patients souffrant d’insuffisances rénales sont soignés tous les deux jours pendant quatre heures.
C’est via ces machines que les patients souffrant d’insuffisances rénales sont soignés tous les deux jours pendant quatre heures.

Élodie TAILLADE


Viewing all articles
Browse latest Browse all 19744

Trending Articles