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L’ODER toujours à la pointe du partage

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Mardi, les bénévoles s'affairaient à aménager les stands de la braderie caritative qui attend<br />
des milliers de visiteurs, dès demain jeudi. -
Mardi, les bénévoles s’affairaient à aménager les stands de la braderie caritative qui attend
des milliers de visiteurs, dès demain jeudi. –

L’opération débarras et d’entraide régionale (Oder), la grande braderie caritative, qui se déroule depuis 1964 à Montmorency, promet d’être toujours aussi fréquentée demain, jeudi 25 mai. Initiée par le père Toussaint, aumonier de l’hôpital de Montmorency, pour répondre aux demandes de soutien, la braderie permet de financer et d’aider. La recette est en grande partie reversée à des associations. Chaque année, une récolte est effectuée chez des particuliers en Île-de-France, et les objets triés sont revendus. « Nous avons effectué 888 ramassages le week-end dernier », annonce Dominique Lhote, l’un des quatre cents bénévoles de l’association. Les camions de l’Oder ont sillonné la région nord de Paris pour ramasser, meubles, livres, bibelots, vaisselle, tapis, électroménager… donnés par des particuliers et qui seront vendus le jeudi de l’Ascension, ainsi que le week-end suivant, comme le veut la tradition de la manifestation, qui s’attend à accueillir des milliers de chineurs. L’opération de débarras a aussi un coût, notamment pour la location de camions et de bennes pour les déchets. « Tout ne sera pas revendu, beaucoup d’objets finiront à la décharge. Nous contribuons ainsi au recyclage de métaux, papiers, cartons, mobiliers, literies. »

Vase Médicis

Mardi, chaque responsable de stand installait les objets récoltés. À la Ferme, spécialisée dans la décoration, un vase Médicis, en fonte, de 200 kg, attendait déjà son acquéreur. « C’est une pièce assez rare. La dernière fois que j’en ai vendu un, c’était il y a deux ans », confie la responsable du stand. Au bureau de l’association, on conserve également une pièce de luxe. Une véritable mallette de toilette, signée du maroquinier Louis-Vuitton. « Remarquablement conservée, on l’estime à 2 500 euros », annonce un bénévole. D’autres beaux objets attendent les acheteurs, au pavillon des antiquités, tenu par Françoise Loussert et François Mouly. Un espace qui sera pris d’assaut dès l’ouverture jeudi 25 mai, à 9 heures, 12 bis, avenue Victor-Hugo.

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