Candidat aux élections législatives, des 11 et 18 juin, dans la 4e circonscription du Val-d’Oise (qui comprend notamment Ermont, Eaubonne, Franconville, Saint-Leu-la-Forêt, Saint-Prix et Montlignon), Jean-Pierre Enjalbert, maire (Debout La France) de Saint-Prix , se veut le candidat de l’alternance. « Le quinquennat de Hollande est un échec. La droite était promise à l’alternance, mais aujourd’hui, je crains que ses idées ne soient pas entendues, car elle n’incarne plus les attentes des citoyens. »
Une référence aux trois autres candidatures de la circonscription : Claude Bodin, investi par Les Républicains, le dissident (Lr) Sébastien Meurant, et le centriste Emmanuel Landrau.
Si le député a des responsabilités sur le plan national, c’est aussi « un élu de terrain, à l’écoute des habitants.» C’est donc logiquement que le candidat à l’Assemblée nationale a lancé sa campagne sur le parvis piétonnier de la gare Sncf d’Ermont-Eaubonne, le 3 avril. « Ce site est symbolique. Il représente la problématique des transports, de l’emploi, et de l’urbanisme. » Des points essentiels pour l’édile, qui sont « oubliés par la droite classique.» Il s’engage également à militer pour la santé publique, et l’environnement.
Si Jean-Pierre Enjalbert se revendique comme le candidat du peuple, c’est aussi par son parcours. « Je suis maire depuis vingt-deux ans à Saint-Prix, je suis également médecin, je suis donc à l’écoute de mes concitoyens. Aujourd’hui, il faut valoriser les petites villes, en développant leur centre-ville, et en dialoguant avec les commerçants.»
Élodie TAILLADE