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- Une trentaine de caméras quadrilleront le territoire jocassien dès la fin de l’année
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Elle sera opérationnelle à la fin de l’année. Lors du dernier conseil municipal, les élus jocassiens ont adopté le budget 2017. Un budget qui sera en partie consacré à la mise en place de la vidéosurveillance. 300 000 euros seront investis dans ce dispositif auquel tenait le maire de la commune de l’agglo, Jean-Christophe Veyrine (Dvd), soucieux de conserver l’identité de ville verte et à la campagne de Jouy-le-Moutier.
« Les gens la réclament, explique l’élu. Tout comme les entreprises qui veulent des caméras devant chez elles. C’est essentiellement préventif, c’est juste un moyen de dissuasion. Ça n’empêchera pas tout. Le message qu’on veut envoyer aux délinquants, c’est : Ici, vous n’êtes pas les bienvenus.» Une trentaine de caméras quadrilleront les artères principales du territoire communal. À terme, le dispositif pourrait monter en puissance pour atteindre la soixantaine de caméras.
Vers une police municipale armée ?
L’objectif visé est également répressif. Les images captées par les caméras pourront être utilisées par la police nationale dans le cadre d’une enquête. Dans une logique de réduction des coûts, Jouy-le-Moutier et Éragny-sur-Oise partageront le centre de supervision urbain où seront visionnées les images par des agents assermentés. Installé place de la Challe à Éragny, il sera mis en service fin 2017.
Dans sa réponse à l’insécurité, la municipalité jocassienne va également muscler les effectifs de sa police municipale. Deux agents prêteront bientôt main-forte aux deux policiers municipaux déjà en poste tandis que deux Asvp seront recrutés en 2017. Enfin, la commune pourrait recourir à l’armement. « Je n’ai pas d’idée arrêtée sur la question, indique Jean-Christophe Veyrine. On en discutera avec la police municipale en 2018 ».