« Le poids des intérêts d’un emprunt toxique et la chute de l’épargne nette ont conduit à une impasse budgétaire », a justifié Anna Fauquet, adjointe déléguée au budget et aux finances, lundi 6 mars, en séance du conseil municipal, pour annoncer une hausse de 10 % des impôts locaux entre 2017 et 2018. « Une évolution proposée sans garantie d’une nouvelle augmentation », a également averti l’élue. Les habitants verront ainsi leur avis d’imposition bondir d’une moyenne de 33 euros pour la taxe foncière et 41 euros pour la taxe d’habitation. « Un Dob en contradiction avec les promesses de campagne qui annonçaient une baisse de la pression fiscale », a relevé Fabrice Rizzoli, élu de gauche d’opposition. « Nous avions cette ferme volonté durant la campagne, mais les règles du jeu ont changé », a défendu Muriel Scolan, maire Udi, en faisant allusion à la baisse des dotations de l’État. « Nous avons choisi de faire des économies, là où l’on peut en faire, en réduisant la masse salariale », a insisté la maire. La charge salariale représenterait 75 % des dépenses de fonctionnement de la commune. Après avoir procédé à une réduction de son personnel, la ville s’est lancée à la recherche de nouvelles recettes, notamment, en augmentant le tarif de la restauration scolaire. La mairie envisage aussi des cessions de son patrimoine immobilier pour faire rentrer des sous dans ses caisses et relancer son programme d’investissement.
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