Un dossier compliqué mais qui avance pas à pas. Nouvelle étape dans le projet de construction d’un futur parking en centre-ville : un équipement d’au moins 300 à 400 places qui sera situé sous le jardin de la Ville. « C’est vrai, ça avance. Même si c’est beaucoup plus lentement qu’il faudrait », lâche Philippe Houillon, député-maire (Lr) de Pontoise.
À partir du lundi 16 janvier, des fouilles vont commencer en vue d’un pré-diagnostic archéologique. Une opération qui va durer une dizaine de jours. Il faudra attendre ensuite au moins trois mois pour obtenir le rapport correspondant et en déduire les conséquences.
Vital pour Pontoise
En décembre, la municipalité avait désigné l’assistant à maîtrise d’ouvrage, chargé de procéder aux études en vue de la construction, de la circulation et de la reconstruction du jardin (Ndrl : 1,2 million d’euros a été budgété par la municipalité pour cette dernière opération).
« Les études devraient commencer ce mois-ci, assure Philippe Houillon. J’organiserai, avant l’été, une réunion d’information sur l’état d’avancement de ce dossier. »
Malgré les obstacles et difficultés rencontrés depuis 15 ans, le maire de Pontoise ne cache pas son obstination sur ce dossier. « Ce parking est un sujet, vital, pour Pontoise. Mais, il ne suffit pas de décider de construire un parking pour pouvoir le construire. Il faut, comme toujours dans notre beau pays, des autorisations de décideurs extérieurs
(Ndlr : en l’occurrence, l’architecte des bâtiments de France), et cela m’a d’abord été refusé après moins d’un quart d’heure de discussion. D’autres interlocuteurs m’ont ensuite rendu visite et ont infléchi cette position tout en me
disant : Monsieur le maire, cela va être un véritable chemin de croix pour vous. Que chacun se le dise, nous irons jusqu’au bout. »
Objectifs du parking
Répondre aux besoins actuels et futurs liés à la nouvelle population qui arrive, aux nécessités du commerce, et à la perspective d’une requalification urbaine avec une oxygénation des places du centre ancien, de la cathédrale Saint-Maclou, de la place et de la rue de l’Hôtel-de-Ville, « où les voitures s’agglutinent de manière, le plus souvent, anarchique ».