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Sefo : ils manifestent contre les suppressions de postes

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Douze salariés de la Sefo ont fait grève, mercredi 21 décembre, protestant contre des suppressions de postes.
Douze salariés de la Sefo ont fait grève, mercredi 21 décembre, protestant contre des suppressions de postes.
Ils étaient une douzaine de salariés de la Société des Eaux de Fin d’Oise (Sefo) à ne pas enfiler leur uniforme de travail, mercredi 21 décembre, pour protester contre les derniers licenciements annoncés par leur employeur. Rassemblés devant l’entreprise, drapeaux de la Cgt en mains, les manifestants ont souhaité manifesté leur ras-le-bol à la direction qui n’était toutefois pas présente ce jour et n’a pu être jointe par la suite. « On m’a annoncé, après quatorze ans d’ancienneté, mon licenciement dont les griefs sont injustes. Il me manquait un bandage de protection contre les éboulements sur un chantier, panneau métallique que je réclamais depuis un moment lors des réunions du personnel. Aujourd’hui, on justifie la suppression de mon poste par rapport à un manquement dont la direction est responsable », raconte Paulo Duarte, qui était jusque-là chef d’équipe de travaux.

« Nous ne lâcherons rien »

En six mois, ce sont deux autres postes comme celui de Paulo qui ont été supprimés. Une réduction du personnel qui constituerait pour les manifestants un handicap dans la coordination du reste de l’équipe. « On ne peut pas se passer de trois personnes sur les 28 salariés que compte l’entreprise. Ce sont des licenciements abusifs et injustifiés. Nous ne lâcherons rien et comptons faire de nouveau grève en janvier si rien n’a bougé et que deux des salariés licenciés ne réintègrent pas l’équipe », annonce Dominique Le Guen, employé depuis 39 ans chez Sefo et délégué du personnel syndical Cgt.

Trois licenciements

Mais si l’équipe s’inquiète de ces derniers départs, certains pensent à plus long terme et craignent pour l’avenir de la société comme Daniel Wotin, adjoint au maire à Maurecourt, qui était présent pour soutenir le mouvement en tant qu’ancien salarié. « Les motifs de licenciements sont futiles et j’ai peur que ce ne soit que la partie visible de l’iceberg avec le création de la communauté urbaine Gpso. Ces départs d’anciens salariés annoncent peut-être la fermeture de l’entreprise », s’inquiète Daniel Wotin.
Axelle BICHON

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