De futurs projets immobiliers qui ne plaisent pas à tout le monde. Lundi 5 décembre, à l’occasion d’une réunion publique organisée par le groupe d’opposition Andrésy Dynamique l’Avenir, l’élue Virginie Muneret a informé les quelques 130 personnes présentes des futurs projets immobiliers sur la commune d’Andrésy. L’ancienne adjointe au maire à l’urbanisme (Ndlr : de 2001 à 2013) ne cache pas son inquiétude concernant « cette urbanisation massive », qui devrait permettre l’arrivée de 3 000 nouveaux habitants d’ici à 2025.
« L’avenir de la ville en jeu »
Selon Virginie Muneret, le maire (Dvd) Hugues Ribault « n’a jamais organisé de réunions sur ces sujets. Or il est important que les Andrésiens en soient informés, car c’est l’avenir de leur ville qui est en jeu ». Inscrits dans le cadre du Plu, plusieurs projets sont prévus dans les années à venir, comme la construction de 289 logements sur les anciens terrains de la Chambre de commerce et de l’industrie (Cci), ou encore les constructions de la Gare avec 220 logements, dont les travaux devraient débuter début 2017. « Actuellement, il y a un réel équilibre entre la part de logements collectifs et de logements individuels à Andrésy, de l’ordre de 50 % chacun. Nous sommes majoritairement d’accord pour construire, mais de manière raisonnée. Il faut arrêter de bétonner à tout va ! », insiste l’élue d’opposition. D’ailleurs, Virginie Muneret vient de créer une pétition intitulée ’’Non au bétonnage d’André- sy’’. Plus de 250 personnes l’ont déjà signée. « Notre objectif est avant tout d’informer et d’échanger. Il faut proposer d’autres moyens d’action, sans changer la physionomie de la ville. »
« Protéger ses habitants »
Ainsi, elle demande des règles d’urbanisme « plus strictes, et de ralentir l’arrivée des promoteurs avant qu’il ne soit trop tard. Au niveau intercommunal, les règles du Plu doivent évoluer. Pour ce qui est du niveau local, le maire se doit de protéger ses habitants ». Le but étant de faire collaborer les « associations et les élus de tous bords sur toutes les démarches », et « surtout que le maire conserve ses engagements initiaux. Par exemple, pour ce qui est du projet de la Cci, 200 logements étaient pré- vus à l’origine. Aujourd’hui, c’est 289 ! », conclut-elle.