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Pontoise : les agents hospitaliers restent mobilisés

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Les syndicats se sont réunis devant l'hôpital pour montrer qu'ils n’abandonneront pas.
Les syndicats se sont réunis devant l'hôpital pour montrer qu'ils n’abandonneront pas.
« Nous ne lâcherons rien », c’est le mot d’ordre des syndicats de l’hôpital René-Dubos de Pontoise, mobilisés depuis le mois de septembre contre le plan de retour à l’équilibre d’Alexandre Aubert, directeur du centre hospitalier. Selon la Cfdt, Cftc, @utonome/Ufas, Cgt et Unsa, ce plan entraînerait des baisses de salaire pour les agents de nuit, jusqu’à 400 euros en moins par mois.

Le déficit et les heures supplémentaires font débat

Le déficit et la réorganisation du temps de nuit ont été évoqués lors du conseil de surveillance, le 9 décembre dernier, Alexandre Aubert a explicité la situation, « je ne vais pas supprimer des postes. Ni toucher aux heures supplémentaires. Au contraire, il est évident que je vais en avoir besoin. Ce que je veux, et je le répète depuis mon arrivée, c’est que l’hôpital soit certifié. Et pour cela, le personnel doit d’abord effectuer son temps de travail légal, c’est à dire 32h30 hebdomadaires. Ensuite, oui les heures supplémentaires pourront être déclenchées. » Autre point également à l’ordre du jour, le déficit. « On nous annonce un montant de 9,5 millions d’euros mais la somme ne comptabilise pas le déficit de l’année précédente », explique Yann Le Baron, représentant Unsa. Et on nous accuse de ce déficit ». De son côté, le directeur nuance les propos : « J’ai bien précisé que le montant annoncé était celui pour l’année en cours. Cependant, ce ne sont pas les agents qui en sont responsables. Ils subissent la situation. En revanche, ce qui cause en partie le déficit, c’est le fait que les heures supplémentaires autorisées, que les agents peuvent effectuer, soient déclenchées et donc payées avant les 32h30 obligatoires. »
Un point de discorde entre la direction et les syndicats, qui poussent ces derniers à continuer de se faire entendre dans la rue.

Une semaine, une action

Ce jeudi après-midi, ils étaient une quarantaine à s’être regroupés devant l’entrée de l’établissement. Ils ont distribué du vin chaud et du pain d’épices pour « interpeller la population ». « Nous sommes blessés mais nous continuerons, affirme Karine Chatenay, représentante les @utonomes/Ufas. Le but est de continuer nos actions pour être entendue ».
Jeudi 22 décembre, les syndicats ont prévu de se réunir sur le pont de Port Cergy et se jeter à l’eau pour illustrer l’état d’esprit dans lequel se trouvent les agents. Une grève de la faim sera entamée à partir du 5 janvier prochain.
Élodie TAILLADE

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