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Le nouveau PLU veut protéger les secteurs pavillonnaires d’Eaubonne

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Pour le maire (Lr) d'Eaubonne, Grégoire Dublineau, l'ancien PLU adopté par la majorité précédente était "trop permissif" à son goût.
Pour le maire (Lr) d'Eaubonne, Grégoire Dublineau, l'ancien PLU adopté par la majorité précédente était trop "permissif" à son goût.

En février 2015, un an après son élection, le nouveau maire, Grégoire Dublineau (Lr), engageait la révision du Plan local d’urbanisme, approuvé en avril 2013 par la gauche.

Selon lui, le Plu de son prédécesseur socialiste était « excessivement permissif ».

Objectifs annoncés : adapter le nouveau Plu aux dernières lois et intégrer les dispositions du Schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif), « préserver les secteurs pavillonnaires, renforcer les prescriptions architecturales, densifier le tissu bâti le long des axes de circulation principaux, renforcer le nombre de places de stationnement hors des secteurs de la gare, augmenter le niveau d’équipements publics (Ndlr, une résidence pour étudiants, une maison de santé pluridisciplinaire, la transformation de l’ex-commissariat pour la police municipale, un nouveau groupe scolaire au sud ou encore la reconstruction du gymnase Georges-Hébert) ».

Objectif : 1 425 logements à l’horizon 2030, portant la population à 28 423 (voilà qui est précis !). « Plusieurs secteurs ont été identifiés », précise la mairie : quartier de la gare du Champ de courses, Voltaire-Péri, Clos de l’Olive, avec 830 logements et au minimum 30 % de locatifs sociaux.

L’opposition s’inquiète d’une densification au sud de la ville

Mais si la ville construit, elle veut aussi « protéger » les espaces naturels, qui augmentent de près de cinq hectares. Protection aussi du patrimoine bâti avec 345 constructions « identifiées et protégées ».

Mais cela n’a pas convaincu l’opposition. Lors du dernier conseil municipal, Marie-José Beaulande (Ps) a dénoncé la « forte constructibilité » au sud, qui va « impacter la circulation ». Elle a aussi critiqué le classement des maisons, qui sera « une vraie contrainte » pour les propriétaires.

Autre réglementation qui fait tiquer l’opposition : l’exigence de superficie minimale du terrain « en emprise de pleine terre » qui passe de 50 à 60 %. « Ça réduira la possibilité d’extension. Il y a un gros risque de réalisations sauvages.» Avant de conclure : « Votre volonté de développer à un rythme trop élevé donne le tournis et ne ressemble en rien à vos promesses de campagne.»

Pour l’adjoint à l’urbanisme, Philippe Balloy, « avec le 60 % en pleine terre, on supprime la possibilité de construire en limite de séparation ». Il a rappelé que le Sdrif « s’impose » à la commune, qui « doit évoluer ». Il a souligné que les projets immobiliers comme Promogim, chaussée Jules-César, « limité à R+3 » est « assez raisonnable ». Concernant la protection des maisons, l’élu juge au contraire « intéressant » de « garder la qualité architecturale. Beaucoup de villes voient disparaître ce type de choses. »

« Vous dites que cela préserve mais en fait cela fige. On peut vouloir conserver le passé et laisser les choses évoluer », a ajouté Marie-José Beaulande.

Grégoire Dublineau, lui, se satisfait de la règle qui permettra de réduire, en zone Ug (zone à dominante d’habitat individuel), le rythme de construction, de 19 à 13 logements par an. Quant aux projets immobiliers au sud, « ils ne vont pas surgir du jour au lendemain. Ce sera phasé. C’est une prospective à 2030 ».

Le projet de Plu doit être soumis à enquête publique en mars 2017. Son approbation est prévue pour juin 2017.


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