Cette fois, l’île de loisirs de Cergy-Pontoise n’y coupera pas. 160 migrants, hommes, femmes et enfants, issus du campement parisien de Stalingrad vont s’installer à partir de vendredi matin dans les locaux du centre d’hébergement Hubert-Renaud.
Là où déjà, l’an dernier, des réfugiés venus de Syrie et d’Irak avaient trouvé refuge pendant trois mois.
“On est la poubelle de Paris”
C’est sur décision du préfet du Val-d’Oise que l’île de loisirs a été retenue, au grand dam des responsables de l’écrin de verdure de l’agglo.
“Malgré l’opposition de Valérie Pécresse (présidente Lr de la Région), le préfet a réquisitionné les lieux”, ne décolère pas Alexandre Pueyo, vice-président Lr de l’île de loisirs et conseiller départemental de Cergy II. “On est la poubelle de Paris. On a dû annuler toutes les réservations de groupe prévues au centre Hubert-Renaud. On va également être obligé de repousser la rénovation du site dont les travaux devaient commencer fin janvier. On va perdre du coup la subvention de 1 million d’euros octroyée par la Région”.
Les migrants, originaires du Soudan, Congo, Irak, Érythrée…, doivent rester sur place jusqu’au 31 mars, soit pendant près de cinq mois. Ils seront pris en charge par l’association Coallia, spécialisée dans l’insertion et l’hébergement social.
