
« La zone bleue a atteint ses limites. Se faire verbaliser après une heure trente ne satisfait personne », lance Xavier Melki, adjoint (Lr) au maire chargé de la voirie et des conseils de quartiers.
39 horodateurs
En février 2017, attention, les horodateurs débarquent ! « Nous allons réguler le stationnement sur trois quartiers. Le centre-ville : la place Charles-de-Gaulle, l’avenue Maurice-Berteaux jusqu’à la Poste, le pourtour de Saint-Éxupéry et la mairie, le parking public de Saint-Ex et celui du marché ; le parking du centre commercial Cadet-de-Vaux et celui de la crèche; et enfin le secteur de la gare, déjà payant en partie et qu’on va uniformiser. »
En tout, 39 horodateurs pour 1200 places. Les tarifs tourneront autour de 90 centimes d’euro la première heure puis un euro de l’heure. La première demi-heure sera gratuite. La place Charles-de-Gaulle et à Cadet-de-Vaux seront en courte durée, le reste en longue durée. La ville est en train de passer l’appel d’offres. Elle sera propriétaire de ses installations. Pas de délégation de service public.
Un investissement de 200 000 euros
Un marché à 200 000 euros. « Ce n’est pas la solution miracle, reconnaît Xavier Melki. Mais on a présenté le projet en réunion publique et il n’y a pas eu de levée de boucliers. Les Franconvillois comprennent. On était une des rares communes au centre-ville gratuit ».
Le groupe des élus de gauche au conseil municipal exprime quant à lui sa « totale opposition. Après les hausses d’impôts en 2014 et 2016, les augmentations délirantes des tarifs municipaux, c’est maintenant le stationnement payant. Pourquoi demain des horodateurs, dont les coûts d’installation et de maintenance sont souvent très chers, seraient-ils capables d’assurer une meilleure rotation du stationnement alors que les zones bleues ne le sont pas ? Zone bleue ou stationnement payant, le problème reste le même : la verbalisation. Si les moyens qui y sont dévolus n’augmentent pas, cette usine à gaz ne changera strictement rien. »
Six Asvp auront la mission de verbaliser
« Une équipe d’Asvp de six agents sera dédiée uniquement à cela », répond Xavier Melki, qui assure que l’objectif « n’est pas de taxer ». Un peu quand même… La solution « miracle » ne serait-elle pas de faire de construire de nouveaux parkings ? Compliqué, répond l’adjoint. « Le sous-sol de la ville est composé d’eau. Un parking coûterait très cher et entraînerait des tarifs très élevés. Si c’est pour qu’il soit vide, ça ne sert à rien ». Les premières semaines, les Asvp feront de la prévention. Puis ils séviront. En 2017, la mairie compte s’attaquer ensuite à la circulation. Une étude sera lancée.