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Ça glisse pour Wax Tailor

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Wax Tailor, producteur musical amoureux du Vexin, entame son retour, cet automne,<br />
avec un cinquième opus imaginé sur la route lors de sa dernière tournée aux États-Unis.©G. Petrovic -
Wax Tailor, producteur musical amoureux du Vexin, entame son retour, cet automne,
avec un cinquième opus imaginé sur la route lors de sa dernière tournée aux États-Unis.©G. Petrovic –

La France dispose de tout un vivier de producteurs musicaux en tout genre. Mais pour la rédaction de votre journal préféré, le choix est vite vu car… De toutes les manières, le beatmaker qu’on préfère, c’est le Wax !

Auteur, compositeur et producteur de musique, le Vernonnais Jean-Christophe Le Saoût est plus (ou moins) connu sous le nom de Wax Tailor. By Any Beats Necessary, c’est le nom de son nouvel album, le cinquième, qu’il a imaginé sur la route lors de sa dernière tournée aux États-Unis. Cet amoureux de son pays natal et du Vexin français par la même occasion, nous parle de son actualité musicale.

- Pour ce nouvel opus, vous avez déniché de sacrés collaborateurs, comme Ghostface Killah (ex Wu-Tang Clan), Idil, Token ou encore l’excellent The Rugged Man, comment s’est passée l’approche ?

- Je leur ai présenté le projet : un album pensé comme un road-trip, en utilisant leur expérience respective pour parler de leur vie d’artiste, à sillonner les routes dans un grand tourbillon, comme le font Ghostface Killah depuis 20 ans et Idil depuis encore plus longtemps. Après, il a aussi fallu passer par leurs agents et tout le reste, mais c’était super sympa !

« Ghostface Killah sillonne le monde depuis 20 ans, c’est parfait pour cet album road-trip»

- On vous catalogue entre hip-hop et électro, comment définiriez-vous le genre de « By Any Beats Necessary » ?

- Le genre Wax Tailor (rire) ! En fait je n’aime pas être classifié dans telle ou telle catégorie. Je mélange beaucoup d’influences, et là, il s’agit d’une réécriture sonore et personnelle du mythe du grand Ouest. J’ai voulu entraîner les gens sur une route fantasmée, affranchie des époques, ou s’entrechoquent blues, rock psyché, soul, funk et hip-hop dans une ambiance très western. J’ai mis chaque ingrédient dans une grande marmite et j’ai tout mixé.

- On retrouve aussi le style Wax Tailor : des rythmiques très rap et des instruments acoustiques variés, sur lesquels posent les Américains. Cela a-t-il conquis le grand public ?

- Malheureusement, non. J’ai mon public qui me suit et m’encourage. J’ai aussi d’excellents retours sur l’album, mais je reste assez “underground”. J’ai même cessé depuis longtemps de me battre pour être diffusé par les plus grands médias. Seul l’émission musicale Alcaline a souhaité me présenter. C’est l’arbre qui cache la forêt… Quant à mon univers, j’y tiens. J’aime tenter de nouvelles expériences, ouvrir de nouvelles portes, comme lorsque j’ai joué avec trente musiciens classiques de l’opéra de Rouen Haute-Normandie. J’aime aussi que les gens reconnaissent ma “patte” en écoutant seulement quelques mesures.

« J’ai cessé de me battre pour être diffusé par les plus grands médias »

- Vous serez en concert le 10 décembre à Rouen, au 106. À quand dans le Val-d’Oise ?

- J’ai déjà fait des concerts dans le Val-d’Oise, il y a très longtemps, à l’occasion de festivals qui n’existent plus. J’ai aussi failli accepter une résidence d’artiste au Château de La Roche-Guyon. Mais j’ai dû décliner, pour des raisons pratiques et logistiques, sachant qu’il fallait installer trop de matériel pour pouvoir travailler dans des conditions optimales. Je regrette parfois, car le lieu était vraiment fort, chargé d’histoire. Il m’inspire au plus haut point. Quant à Rouen, c’est toujours une étape incontournable pour moi. Le public y est super. Toutes les places se sont d’ailleurs vendues en quelques jours seulement… Je ne m’y attendais vraiment pas, c’est génial ! Même si ça me met aussi dans l’ambarras lorsque mes potes me demandent des invitations (rire).

- Le Vexin, vous l’aimez ?

- Je suis né et j’ai grandi à Vernon. Donc par conséquent, le Vexin, c’est aussi chez moi. D’ailleurs, beaucoup de personnes me demandent pourquoi je reste ici. Parce que j’aime vivre ici. Une fois l’hiver passé, quand il commence à faire beau, il n’y a pas d’endroit aussi beau et tranquille, selon moi. Bref, c’est chez moi.

Propos recueillis par Joseph CANU

Plus d’informations sur : http://www.waxtailor.com/


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