La nouvelle avait été accueillie avec fracas par l’opposition en juin dernier. En effet, lors du conseil municipal, le maire (Dvd) d’Andrésy, Hugues Ribault, a annoncé la suppression des réunions de quartier. « Il n’y en avait que deux ou trois par an, et elles devenaient quasiment inutiles », assure l’édile.
« À l’écoute »
Ainsi, depuis fin mai, un nouveau dispositif est proposé : des permanences d’adjoints aux maires, accompagnés de délégués de quartier. Chaque samedi, de 10h à 12h, les habitants rencontrent leurs élus pour évoquer leurs problèmes qu’ils affrontent au quotidien. Ces permanences se déroulent dans trois lieux différents : le centre Louise-Weiss, le chalet de Denouval et l’hôtel de ville. À l’origine, une seule permanence avait été mise en place par mois. Mais, « au vu de son succès, nous avons rapidement décidé de prolonger ce système et de l’intensifier », avoue l’édile, en affirmant que « près de dix personnes viennent avec leurs propositions et demandes, chaque semaine. Les Andrésiens se sentent à l’écoute ». Selon le groupe d’opposition Andrésy Énergies Renouvelées (Eelv), la disparition des réunions de quartier est un moyen pour le « maire d’éviter la présence d’élus d’opposition et des journaux locaux », même si l’opposition reconnaît qu’elles « avaient des défauts, elles avaient au moins le mérite d’exister. » Pour Hugues Ribault, l’objectif des réunions de quartier « était de donner la parole à tout le monde. Ces permanences évitent surtout d’être pollué par des débats et des discussions qui ne les feront pas avançer ! »