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![De gauche à droite : la stèle du souvenir, très fleurie chaque année ; Jean-Pierre Muller en pleine allocution ;<br />
Sabine Alysse, directrice déléguée du Chiv vient de déposer une gerbe -]()
- De gauche à droite : la stèle du souvenir, très fleurie chaque année ; Jean-Pierre Muller en pleine allocution ;
Sabine Alysse, directrice déléguée du Chiv vient de déposer une gerbe –
C’est le premier samedi du mois d’octobre qui a été choisi pour commémorer, chaque année, la mémoire des internés du camp d’Aincourt. L’association Mémoire d’Aincourt, présidée par Fernand Devaux, qui fut interné à l’âge de 18 ans, s’est donné la mission de transmettre aux générations présentes et futures, les faits douloureux qui ont marqué notre région à cette époque. Dans son discours, Nicole Primard, vice-présidente de l’association, a fustigé le nazisme et le gouvernement de Vichy, ainsi que certaines formations politiques, tout en rappelant les buts de l’association et la vigilance qui s’impose plus que jamais.
76 ans après
De nombreuses gerbes ont été déposées devant la stèle des déportés, par diverses personnalités, collectivités, associations patriotiques, collèges… L’après-midi de ce 1er octobre, se poursuivit avec les allocutions de Jean-Pierre Muller, président du conseil de surveillance du GHI du Vexin et conseiller départemental (Dvg) et de Claudine Ducastel, représentant l’association Mémoire Vive des convois des 45 000 et 31 000 d’Auschwitz-Birkenau. La chorale de Paris, sous la direction de Claude Torrent, a interprété le Chant des marais, la Marseillaise et le Chant de partisans. Le Théâtre des Oiseaux a évoqué les heures tristes du lieu : Des femmes internées au camp d’Aincourt, un camp qui avait été ouvert le 5 octobre 1940, quatre mois après l’occupation de la France et qui fut pour certains l’anti chambre des camps de la mort.
Robert DÉMARD