Plus de places à la lutte contre les addictions

L’association nationale Écouter, développer, vivre libre, orienter (Edvo) accueille toutes les personnes et familles confrontées à une addiction. Son action reconnue, elle vient d’être autorisée à augmenter ses capacités d’accueil pour neuf personnes supplémentaires, passant ainsi de 26 à 35 pensionnaires.

Implantée 4, rue Gallieni à Montmagny, cette association prend en compte l’individu dans sa globalité pour lui permettre de se libérer de sa dépendance. Elle s’adresse à toutes les personnes, sortant souvent de cure, ayant choisi l’abstinence de tout produit modifiant le comportement et victimes d’addiction (drogue, alcool, jeux, sexe, achats compulsifs…).

Vendredi 23 octobre, en présence d’élus locaux, a eu lieu l’inauguration de six espaces de vie nouveaux, permettant à Edvo d’accueillir neuf pensionnaires supplémentaires.

Quatre studios entièrement neufs et équipés ont été construits et  sont désormais opérationnels. Entouré d’une équipe de douze professionnels (thérapeute en psychologie, éducatrices spécialisées, animateurs, techniciens, secrétaire…), Jean-Paul Bruneau, directeur fondateur d’Edvo, ne compte pas son temps. Bénévole, il a su mettre ses compétences de policier affecté à la brigade des mineurs puis aux stupéfiants au service des personnes et des familles confrontées aux addictions. Edvo permet à beaucoup de pensionnaires de retrouver une autonomie par le travail, «65% de réussite, une véritable renaissance», vantent certains membres de l’équipe et ce, pour 28 euros par jour et par personne. C’est le coût réel d’un pensionnaire hébergé, nourri, blanchi, soutenu dans ses démarches et sa thérapie par toute l’équipe. Pour vivre, Edvo continue de développer un partenariat en direction des entreprises, des particuliers et des collectivités territoriales. L’association vit aussi grâce aux dons. Le projet a ainsi bénéficié d’un don personnel du gérant du magasin “ U ” du Bourget.

Edvo a également contracté un emprunt sur vingt ans de 222  000 ? auprès de la Caisse des dépôts et garanti par la ville de Montmagny, déjà garante de l’emprunt pour la réalisation de l’hôtel social.