Écoute et surveillance
Avec lui, surveillance, reconnaissance et écoute deviennent un jeu d’enfant. Il est ainsi capable d’identifier le modèle d’une arme à 3 km de distance. « Donc là, on a rattrapé notre retard », se félicite le président de la République pendant que les responsables de Safran lui dévoilent tous les secrets de ce engin à très haute valeur technologique. La France n’a pas toujours été à la pointe en matière de drone. Un temps révolu.
« C’est un des matériels que nous avons trop tardé à produire nous-même ou à utiliser. Aujourd’hui, c’est un dispositif essentiel pour le champ de bataille comme pour l’observation et la sécurité civile et pour lutter contre le terrorisme. C’est un engin promis à un grand avenir », insiste François Hollande.
À Éragny-sur-Oise, 1 200 salariés travaillent au sein du premier pôle d’études et de recherche d’Europe dans les domaines de la navigation inertielle (navigation sans moyens extérieurs) et des drones tactiques. Un site stratégique né de la relocalisation en terre cergypontaine de l’ancien site de Safran hébergé à Argenteuil. L’extension et la modernisation du centre ont représenté un investissement de plus de 35 millions d’euros. En autorisant ce regroupement, Safran a non seulement favorisé l’attractivté du territoire mais aussi dopé l’emploi.
1 200 salariés
Soixante embauches ont été enregistrées en 2015. Et ce n’est pas fini. Les effectifs pourraient bientôt atteindre la barre des 1 400 salariés avec notamment le programme Sdt (système de drone tactique). « Safran est un fournisseur essentiel de la Défense puisque vos composants nous permettent d’avoir une autonomie stratégique de la dissuasion nucléaire française, a confié le président. La Défense est une industrie essentielle pour notre pays, c’est aussi de nombreux emplois ».