Auparavant directrice à Antony (Hauts-de-Seine), Nathalie Sanchez a pris la direction du groupement hospitalier d’Eaubonne-Montmorency le 5 septembre.
- Quelle a été la raison qui vous a conduite à postuler à la direction de l’hôpital Simone-Veil ?
- Nathalie Sanchez. J’ai toujours occupé des responsabilités dans des établissements de soins de la couronne parisienne. J’ai donc opté pour le cadre d’Eaubonne-Montmorency, dont j’avais eu écho de la bonne réputation et de la fusion réussie entre les deux sites. C’est un établissement où les professionnels de santé sont engagés.
- Quels sont les chantiers que vous comptez entreprendre dans cet établissement ?
- La fusion et l’ensemble des transferts du site de Montmorency vers celui d’Eaubonne sont achevés. Il faut désormais repenser le projet médical de demain dans l’ensemble des disciplines de soins mais aussi sur l’ensemble du territoire de santé. Depuis le 1er juillet 2016, les hôpitaux sont dans des groupements hospitaliers de territoire (Ght). Nous sommes ainsi en partenariat avec les hôpitaux d’Argenteuil, de Taverny, l’établissement de soins psychiatriques de Moisselles et l’hôpital de Nanterre (Hauts-de-Seine). L’objectif des Ght, c’est de permettre un développement partagé sur le territoire.
- Que reste-t-il à réaliser en terme de bâtiments et d’équipements ?
- J’arrive à l’achèvement des nouveaux bâtiments. Il reste, cependant, à rénover le bâtiment rouge, à côté de l’ancienne entrée principale. On planche encore sur l’usage futur de cet immeuble. Il y a un projet de service de soins de jour. Enfin, l’ancienne maternité de Montmorency va être réhabilitée en unité de soins de longue durée.
- Concernant le volet social, y a-t-il des risques de réduction du personnel ou, au contraire, des perspectives d’embauche ?
- Les effectifs de la fonction hospitalière augmentent. Aujourd’hui, je n’ai pas de vision sur les années à venir mais cela dépend des projets. Je pense notamment au développement des équipes mobiles, qui interviennent sur d’autres sites que ceux du centre hospitalier.
- Unité mobile de soins, de quoi s’agit-il ?
- Des services de l’hôpital qui se déplacent sur d’autres lieux, à destination, plus spécifiquement des personnes âgées. Des unités mobiles de soins palliatifs et de la douleur. Cinquante-six Ehpad sont partenaires du groupement hospitalier. L’hôpital est ouvert sur son territoire. Dans ce cas, ce n’est pas le patient qui va à l’hôpital, mais l’hôpital qui vient à lui. L’établissement exporte ainsi ses compétences.
- En période d’état d’urgence, votre établissement est-il opérationnel pour répondre aux urgences après un attentat ?
- Nous avons très régulièrement des réunions à ce sujet. Les hôpitaux sont sur le qui-vive. Notamment en terme d’accueil de victimes. Des traumatisés, des attentats parisiens, sont passés par nos services de psychiatrie. Lors d’un attentat à Paris, nous serions là pour décharger les services d’urgences de l’Ap-Hp.