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Sécurité : l’agglomération Val Parisis mise sur la vidéoprotection

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Un centre de supervision urbain (Csu) intercommunal va être installé à Franconville. Y arriveront toutes les images, issues des caméras fixes et mobiles du territoire de Val Parisis. Elles seront surveillées par des opérateurs qui transmettront les informations aux forces de l'ordre.
Un centre de supervision urbain (Csu) intercommunal va être installé à Franconville. Y arriveront toutes les images, issues des caméras fixes et mobiles du territoire de Val Parisis. Elles seront surveillées par des opérateurs qui transmettront les informations aux forces de l'ordre.

Des caméras pour endiguer la délinquance. Le débat sur les libertés publiques a fait long feu. Et le dispositif, aux dires de ceux qui en bénéficient, a fait la preuve de son efficacité. L’agglomération Val Parisis (263 000 habitants) va financer la vidéoprotection à hauteur d’une caméra pour 1000 habitants pour les communes qui n’en ont pas (Herblay, Taverny, pour les plus importantes) et financera celles déjà équipées (Franconville, Sannois, Cormeilles, Saint-Leu, Ermont, Eaubonne, Le Plessis-Bouchard) jusqu’à une caméra pour 650 habitants.

« Nous avons 179 caméras. L’objectif est de parvenir à 300 d’ici à quatre ans : un investissement de 13 millions d’euros », explique Yannick Boëdec, président (Lr) de la communauté d’agglomération Val Parisis.

300 caméras pour l’agglo, cela fera en moyenne une caméra pour 876 habitants. L’appel d’offres est en cours. « Il doit être bouclé pour fin septembre, poursuit Yannick Boëdec. Dans le cahier des charges, on a demandé à l’entreprise retenue que les cinq premières caméras, sur les 27-28 prévues à Herblay comme à Taverny, soient déployées à partir du mois d’octobre. »

À Sannois, déjà doté de 32 caméras, le maire souhaite en avoir quarante d’ici à 2020. « La vidéoprotection est un très bel outil, explique le maire, Bernard Jamet (Lr) : dissuasif, rassurant pour la population et qui permet de résoudre des exactions. Après, il faut aussi que la justice fasse son travail. Cest une question de moyens ! »

Baisse de la délinquance

Le maire de Cormeilles-en-Parisis, dont la ville dispose de vingt-sept caméras, explique que « toutes les villes dotées de la vidéoprotection ont connu une baisse d’un certain type de délinquance : les dégradations de biens publics et les agressions de personnes sur la voie publique. Ce n’est pas le cas des cambriolages ».

Herblay doit faire face à une statistique impressionnante : une voiture volée tous les deux jours. Ou encore les dépôts sauvages (500 tonnes ramassées en 2015). Pour le maire, Philippe Rouleau (Lr), l’arrivée des caméras est très attendue. « La police municipale (Ndlr, 22 agents) fait ce qu’elle peut, mais Herblay est la deuxième commune la plus étendue du Val-d’Oise après Argenteuil. »

L’agglomération va créer un Centre de supervision urbain (Csu) à Franconville, où arriveront toutes les images, dans un bâtiment situé derrière Ikea, en cours d’acquisition. « Le Csu remplacera ceux de Cormeilles, Sannois-Franconville et Saint-Prix. Les personnels seront transférés. Je souhaite qu’il fonctionne 24h/24, mais rien n’est encore décidé », conclut Yannick Boëdec.


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