Après le projet de restauration du cœur de ville, le maire, Damien Delrue, a voulu miser sur la nature. Il a ainsi rénové et surtout aménagé le vallon de Rocquemont. Aujourd’hui, deux vaches y résident pour le plus grand plaisir des Luzarchois. Le taureau a été sauvé de l’abattoir et vit, dans ce pré de dix-huit hectares, une nouvelle vie. La vache highland vient, elle, de Rouen mais sa race est emblématique des paysages écossais. Dans le vallon de Rocquemont, ils bénéficient d’un pré vaste, de végétation abondante et disposent même d’un petit marais, d’où leur surnom : les vaches des marais. Pour leur arrivée rien n’a été laissé au hasard : la vache Peppa a été choisie pour symboliser les vingt ans de jumelage de la ville avec Montrose en Écosse, et ce sont les élèves de l’école maternelle de la commune qui ont décidé de leurs noms.
Un ” projet nature “
Plus qu’une simple attraction touristique, le maire veut créer un espace « dédié à la biodiversité, au sport et à la famille ». Il voudrait, à terme, faire du vallon de Rocquemont une ferme pédagogique où tous pourraient voir des animaux rustiques et “spectaculaires” comme des ânes ou même des chevaux de trait. « Réfléchir sur la place de l’animal dans la société, sur sa sensibilité, sur les conditions d’abattage des animaux que nous mangeons… Petits et grands doivent penser à ces choses-là », ajoute le maire. Si le projet suit son cours, Damien Delrue souhaite aménager un espace pour des arbres fruitiers, réimplanter les vignobles qui existaient autrefois et installer un sentier qui permettrait de faire le tour du vallon de Rocquemont. Ce projet est l’occasion pour la ville de faire découvrir aux enfants des animaux qu’ils n’ont pas l’habitude de voir et « ça pourra permettre aux habitants de se réunir pour les récoltes », ajoute-t-il.
Amélie LÉTANG