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« Ce n’était pas des représailles, mais un acte de barbarie »

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Les officiels autour de Rodolphe Thomassin, le maire de Charmont et du conseiller départemental (Dvg) Jean-Pierre Muller. À droite : les porteurs de drapeaux, le père Xavier, Paul Daroussin -
Les officiels autour de Rodolphe Thomassin, le maire de Charmont et du conseiller départemental (Dvg) Jean-Pierre Muller.

Dimanche 28 août, à 9h30, au lieu-dit La Fosse-Rouge, à Charmont, s’est tenue la cérémonie à la mémoire des quinze otages assassinés par les Allemands le 22 août 1944 (abattus à Aincourt, à Charmont ou à leur descente du camion dans lequel ils avaient été entassés, Ndlr). Cette année, la menace d’attentat terroriste pesant toujours sur le pays, le véhicule de la gendarmerie et des camions de l’Union Jeep du Vexin (Ujv) bloquaient la route de Charmont à Banthelu, de chaque côté du monument des fusillés, devant lequel se tenaient plus de 200 personnes.

Toujours en deuil

Autour de Rodolphe Thomassin, maire de Charmont et de Jean-Pierre Muller, conseiller départemental (Dvg) du canton de Vauréal, se tenaient de nombreux maires, adjoints, anciens maires, élus et anciens combattants. Dans son allocution d’accueil, Paul Daroussin, a évoqué les événements qui ont endeuillé la France, puis la messe a été célébrée par le père Xavier. Les Borsalinos de Pacy-sur-Eure ont brillamment assuré les sonneries et interprété la Marseillaise et le Chant des Partisans. Le maire de Charmont a évoqué cette sombre journée d’août 1944 et a déclaré qu’il ne s’agissait pas de représailles, mais d’un acte de barbarie.

Robert DÉMARD

Les portes drapeaux.
Les porteurs de drapeaux, le père Xavier, Paul Daroussin.

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